Le JNIM se félicite d’avoir pris le contrôle de deux casernes de l’armée béninoise. Dans une publication d’écriture arabe, diffusée ce jeudi 17 avril 2025, ces »acteurs du Groupe de soutien à l’islam » ont revendiqué les attaques perpétrées dans la même journée contre deux positions militaires dans le département de l’Alibori. Si les assaillants, dans une nouvelle publication de propagande ce samedi 19 avril, dressent sur les réseaux un bilan beaucoup plus lourd, soit plus d’une soixantaine de victimes dans le rang des soldats, une source militaire contactée par Sota FM réfute ces chiffres et confirme ceux déjà évoqués par certains médias.
«70 militaires béninois ont été tués lors d’un raid sur deux points militaires à Wada et Koudou, dans l’État de Kandi, jeudi dernier. 5 mortiers, 9 mitrailleuses Dushka, 11 RPG, 22 Bikas, 78 Kalachnikovs, 3 drones, 304 chargeurs, 49 caisses de munitions, 51 obus de mortier, 64 grenades à main, 6 motos et autres objets divers ont été saisis. Sept véhicules militaires ont également été incendiés». C’est le bilan dressé par le JNIM après leurs attaques simultanées contre deux points de l’armée béninoise dans le département de l’Alibori au nord du pays. Avancé dans une publication en langue arabe sur les réseaux sociaux ce samedi 19 avril 2025, ce bilan est démenti par des sources officielles. Sans donner plus de détails, une source sécuritaire confirme l’exactitude des chiffres déjà évoqués par des médias. Ceux-ci rapportent que la double attaque a fait 8 militaires et 13 blessés. Également, indiquent-ils, onze assaillants ont été neutralisés par l’armée béninoise.
Par ailleurs, la source sécuritaire de Sota FM informe que le ratissage déjà engagé depuis ces assauts, se poursuit dans la zone du parc W.
Cette double attaque revendiquée par le JNIM intervient après celle de janvier dernier. Le 8 janvier 2025, le Bénin a enregistré l’une des plus sanglantes attaques avec plus d’une trentaine de soldats tués. L’armée béninoise multiplie des stratégies pour contrer l’hydre.
