C’est un sentiment de mécontentement et de déception qui anime les commerçants de Malanville. Et pour cause, leurs produits vivriers restitués contre le paiement d’une amande, se trouvent dans un état de pourrissement. Ces produits, la plus part des céréales ont été saisis par la douane locale suite aux mesures de restriction du gouvernement dans le cadre de la fermeture de la frontière avec le Niger.
Colère et déception. Ce sont les mots qui conviennent pour décrire l’état d’âme des commerçants de Malanville. Alors qu’ils déclarent avoir payé des sommes d’argent sans aucun reçu, pour récupérer leurs biens saisis suite à l’interdiction de la sortie des vivres, grande est leur déception de constater que ces produits ne servent qu’à être jetés. Pourtant à la récupération, les agents de la douane auraient perçu une somme de dix mille francs (10000 f) par sac. Saisis et exposés à l’air libre pendant des plusieurs jours, ces sacs de maïs, du mil ou de sorgho ou encore du riz, se sont entièrement détériorés sous l’effet des intempéries climatiques, comme le traduisent les images illustratives. Suivez le témoignage d’un grossiste.
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