Lutte contre le diabète: l’Ong Diabète-Bénin outille les journalistes du septentrion.

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Des professionnels des médias du septentrion en savent désormais un peu plus sur la maladie du diabète. Venus des départements du Borgou, l’Alibori, l’Atacora et la Donga, ils ont été outillés sur cette maladie qui se révèle aujourd’hui comme un défi majeur au plan sanitaire. C’était le mardi 18 juin 2024 à Parakou au détour d’une session de formation organisée par l’Ong Diabète Bénin du Docteur Abdoulaye Imorou.

« Les projections pour 2050 indiquent que le monde comptera 1,3 milliard de diabétiques, alors qu’aujourd’hui, le monde compte 525 millions de diabétiques », alerte le médecin diabétologue, Président de l’Ong Diabète Bénin. Le tableau présenté préoccupe et nécessite des actions de lutte. C’est pourquoi selon le spécialiste il est nécessaire que toutes les composantes de la société soient impliquées. D’où l’organisation à travers le projet  »Wdf 20 1787 » de cet atelier de formation au profit des professionnels des médias, ce mardi 18 juin 2024, dans un hôtel de la ville de Parakou.

Conduite et animée par Dr Abdoulaye Imorou, médecin diabétologue et président de l’Ong Diabète-Bénin, la séance a permis aux participants de cerner les contours de ce mal silencieux qu’est le diabète, notamment celui de type 2. Les causes, les conséquences et les manifestations de la maladie ont été exposées aux journalistes. Dans un format de mater class avec de projection d’images à l’appui, les participants ont eu l’occasion de poser des questions sur le diabète au médecin qui n’a pas manqué d’en répondre. A l’en croire, plusieurs facteurs peuvent être responsables du diabète de type 2. Le médecin mis l’accent sur les risques liés à l’hérédité lorsque l’enfant ou l’individu hérite de la maladie d’un parent. La présence excessive du sucre dans l’organisme provenant d’une alimentation non contrôlée peut également être une cause du diabète, selon le communicateur qui poursuit qu’un déficit en insuline et une consommation excessive de bière, de boissons sucrées, et d’aliments qui augmentent le taux de sucre dans le corps constituent aussi des facteurs de risque.

Avec les 525 millions de diabétiques que compte le monde aujourd’hui, le spécialiste en diabète révèle qu’au Bénin, entre 5 000 et 8 000 personnes sont affectées, dont 90 % ignorent leur condition. Comme conséquence, le médecin cite l’insuffisance rénale, le dysfonctionnement sexuel chez l’homme, les accidents vasculaires cérébraux (Avc) et les plaies chroniques. Quoique ces conséquences soient irréversibles, Dr Imorou vante les mérites de son organisation qui selon lui a réussi à baissé totalement le taux des imputations dues au diabète. Pour secourir les populations béninoises, l’Ong Diabète-Bénin mène plusieurs actions en faveur des diabétiques pour éviter que le Bénin ne devienne l’un des pays avec un taux élevé de diabétiques, a souligné le Docteur Abdoulaye Imorou lors de sa communication.

Par ailleurs le médecin diabétologue a laissé des pistes de prévention. Il mise principalement sur l’alimentation.  » Sans distinction tout le monde doit consommer les aliments qui n’augmentent pas le taux de sucre et de maintenir un équilibre alimentaire, en évitant les combinaisons d’aliments qui élèvent le taux de sucre (par exemple, les spaghettis avec du pain ou la bouillie avec du pâté, la pâte de maïs…).

Selon les précisions, l’Ong Diabète – Bénin est appuyée par le gouvernement béninois à travers le ministère de la santé, avec l’accompagnement financier de la World Diabetes Foundation, de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) et du Programme National de Lutte Contre les Maladies Non-Transmissibles.

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